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 Cours du PSE 1

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MessageSujet: Cours du PSE 1   Cours du PSE 1 Icon_minitimeLun 15 Aoû - 16:25

Pour être secouriste, il est nécessaire d’être titulaire de l’unité d’enseignement «premiers
secours en équipe de niveau 1 ».
Cette personne constitue le premier échelon opérationnel
participant au secours à personnes. Le secouriste est formé et entraîné à la prise en charge de
victimes, d’un accident, d’un malaise ou d’une aggravation brutale d’une maladie.

Pour ce faire, il va intervenir seul ou en équipe, avec ou sans matériel, afin de réaliser les
gestes de premiers secours qui s’imposent pour l’intégrité de la victime, et, si nécessaire, en
attendant l’arrivée d’une équipe de secours à personne.

Quelque abréviation:

AC:
Arrêt Cardiaque.

CO:
Monoxyde de carbone.

DAE:
Défibrillateur Automatisé Externe.

DEA:
Défibrillateur Entièrement Automatique.

DSA:
Défibrillateur Semi-Automatique.

DPS:
Dispositifs Prévisionnels de Secours à personnes.

LVA:
Libération des Voies Aériennes.

PC:
Perte de connaissance.

PSE 1:
Premiers Secours en Equipe de niveau 1.

PLS:
Position Latérale de Sécurité.

RCP:
Réanimation Cardio-Pulmonaire.

SAMU:
Service d’Aide Médicale Urgente.

SMUR:
Service Mobile d’Urgence et de Réanimation.

SSSM:
Service de Santé et de Secours Médical (des sapeurs pompiers).

VA:
Voies Aériennes.


La chaines des secours

-Les différents étapes de la prise en charge d'une victime:

Le concept de "chaîne de secours"permet de développé plusieurs actions réalisés par les différents acteurs de secours dont le but est de prendre en charge une victime par un établissement hospitalier aptes a recevoir les urgences.
la mise en oeuvre correcte de la chaîne des secours permet d'améliorer la survie ou le devenir de ces victimes.

La chaîne des secours est composé de plusieurs maillons interdépendants et tous indispensable à la prise en charge des victimes;
les maillons sont:
-la sécurité(comme balisé);
-l'alerte des services de secours(n°15,18);
-la réalisation des gestes de secours d'urgences par un témoin(RCP);
-la mise en oeuvre des gestes de secours en équipes(les pompiers);
-la prise en charge pré-hospitalière(le SAMU);
-la prise en charge hospitalière(les hôpitaux).

La mise en oeuvre de la chaîne de secours dépend notamment de la qualité et de la précocité de l'alerte.Le défaut d'un seul des maillons de la chaîne des secours affaiblit l'ensemble de celle-ci et diminue les chances de survie de la victime.




LA PROTECTION.

1. SITUATION :

La victime est exposée à un danger.


2. DÉFINITION
:
Une victime, le sauveteur et/ou toute autre personne menacée par un danger doivent en être protégés. Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence à condition que la propre sécurité du sauveteur soit assurée.

Il existe trois circonstances :
-Le danger initial ayant provoqué l’accident peut persister ;
-La situation peut s’aggraver
-L’accident peut lui-même être générateur de danger.


3. CONDUITE À TENIR:

- Effectuer une approche prudente de la zone de l’accident ;
- En restant à distance de la victime, regarder tout autour d’elle :
- Evaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le sauveteur et/ou la victime ;
- Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés.
- Se renseigner éventuellement auprès de témoins.(si il sont présents)

3
Protéger:

- Quand cela est possible, supprimer immédiatement et de façon permanente les dangers environnants pour protéger le sauveteur, la victime et les autres personnes, notamment du sur accident ;
- Délimiter clairement, largement et visiblement la zone de danger et empêcher toute intrusion dans cette zone. Pour réaliser la protection, utiliser tous les moyens matériels dont on peut disposer et s’assurer si besoin du concours de toute personne apte qui pourrait apporter une aide dans la mise en œuvre de cette protection.

3 Dégager d’urgence la victime de la zone de danger en toute sécurité:

Devant l’impossibilité de supprimer le danger et si la victime est incapable de se soustraire elle- même au danger.
- Dégager la victime le plus rapidement possible.

-La priorité du sauveteur est de se protéger.

La victime doit être visible, facile à atteindre, et aucune entrave ne doit l’immobiliser ou gêner son dégagement.

Il est essentiel que le sauveteur anticipe ce qu’il va faire et qu’il privilégie le chemin le plus sûr et le plus rapide à l’aller comme au retour.
La victime doit être dégagée vers un endroit suffisamment éloigné du danger et de ses conséquences. Le sauveteur doit, pour ce dégagement, respecter les principes suivants :
- Choisir la technique de dégagement en tenant compte de sa force physique ;
- Saisir solidement la victime par exemple par les poignets ou les chevilles et la tirer sur le sol, quelle que soit sa position, jusqu'à ce qu’elle soit en lieu sûr ;
-Se faire aider éventuellement par une autre personne. La rapidité de mise en œuvre du dégagement reste prioritaire. Le dégagement d’urgence est une manœuvre exceptionnelle qui ne doit être utilisée que pour soustraire une victime à un danger vital, réel, immédiat et non contrôlable.


3 Devant l’impossibilité de supprimer le danger ou de dégager la victime :

- Alerter ou faire alerter les secours spécialisés ;
- Assurer une surveillance permanente de la zone de danger où les risques non contrôlés persistent et empêcher toute personne de pénétrer dans cette zone jusqu'à l’arrivée des secours spécialisés.
Dans cette situation, le sauveteur doit en priorité assurer sa sécurité et celle des témoins en attendant l’arrivée des secours


POINTS CLÉS
-Les prises de la victime sont solides;
-Le dégagement est le plus rapide possible, sans prise de risque de la part du sauveteur.


LA VICTIME S'ETOUFFE

1. SITUATION:
La respiration spontanée de la victime consciente est brutalement empêchée.

2. DÉFINITION:
Le mouvement de l’air entre l’extérieur et les poumons est brutalement empêché du fait d’une obstruction plus ou moins complète des voies aériennes.

3. RISQUES:
Les voies aériennes permettent le passage de l’air de l’extérieur vers les poumons et inversement. Si ce passage est interrompu ou fortement limité, l’oxygène n’atteint pas ou insuffisamment les poumons et la vie de la victime est immédiatement menacée

4. CONDUITE À TENIR

4 L’obstruction totale La victime se présente habituellement debout ou assise :
- Laisser la victime dans la position où elle se trouve ;
-Désobstruer les voies aériennes en lui donnant 5 claques vigoureuses dans le dos ;
-En cas d’inefficacité des claques dans le dos, réaliser 5 compressions abdominales selon la méthode décrite par HEIMLICH ;
-En cas d’inefficacité, réaliser à nouveau 5 claques vigoureuses dans le dos puis 5 compressions abdominales, et ainsi de suite ;
-Arrêter les manœuvres dès que la désobstruction est obtenue.

4 Les manœuvres de désobstruction sont efficaces Le corps étranger peut se dégager progressivement au cours des différentes tentatives ; l’efficacité de ces manœuvres peut s’évaluer sur :
-Le rejet du corps étranger ;
- L’apparition de toux ;
-La reprise de la respiration
Après rejet du corps étranger, le sauveteur doit parler à la victime, l’installer dans la position où elle se sent le mieux, desserrer ses vêtements si c’est nécessaire, la réconforter et demander un avis médical.


5. TECHNIQUES

5 Les claques dans le dos
- Se placer sur le côté et légèrement en arrière de la victime ;
- Soutenir son thorax avec une main et la pencher suffisamment en avant pour que le corps étranger dégagé sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes ;
- Lui donner 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le plat de l’autre main ouverte ;
-Arrêter les claques dans le dos dès que la désobstruction est obtenue. Le but des claques dans le dos de la victime est de provoquer un mouvement de toux, de débloquer et d’expulser le corps étranger qui obstrue les voies aériennes.

Claques dans le dos : points clés
Pour être efficaces, les claques dans le dos sont données :
- Entre les deux omoplates ;
- Avec le plat de la main ;
-De façon vigoureuse (ou sèche


6 Les compressions abdominales : méthode de HEIMLICH:

Se placer derrière la victime, contre son dos, (en fléchissant les genoux pour être à sa hauteur si la victime est assise), passer les bras sous les siens de part et d’autre de la partie supérieure de son abdomen ;
- S’assurer que la victime est bien penchée en avant pour que le corps étranger sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes ;
- Mettre le poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de l’estomac, au dessus du nombril et en dessous du sternum. Ce poing doit être horizontal, le dos de la main tourné vers le haut ;
- Placer l’autre main sur la première, les avant-bras n’appuyant pas sur les côtes ; -
- Tirer franchement en exerçant une pression vers l’arrière et vers le haut ; le corps étranger devrait se débloquer et sortir de la bouche de la victime ;
- Si le corps étranger n’est pas délogé, répéter cette manœuvre jusqu’à 5 fois ;
- Si le corps étranger n’est pas rejeté, il peut être resté dans la bouche de la victime ; dans ce cas, il faut le rechercher et le retirer prudemment avec les doigts. Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime et d’expulser le corps étranger hors des voies aériennes par un effet de « piston ». Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l’expulser.

Compressions abdominales : points clés
Pour être efficaces, les compressions abdominales :
- Sont données en position correcte ;
- Dans une direction conforme ;
- Avec une force suffisante.

7 Obstruction totale des voies aériennes chez le nourrisson

7 Réaliser 5 claques dans le dos :
- Coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l’avant-bras, de façon à ce que sa tête soit plus basse que le thorax et facilite la sortie du corps étranger ; maintenez la tête avec les doigts de part et d’autre de la bouche tout en évitant d’appuyer sur sa gorge ;
- Donner 5 claques dans le dos, entre les deux omoplates, avec le plat de la main ouverte. Après les 5 claques dans le dos, si le corps étranger n’a pas été rejeté, procéder comme ci- après

Réaliser 5 compressions thoraciques :
-Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos, placer votre avant-bras contre le dos de l’enfant et votre main sur sa tête. Le nourrisson est alors entre vos deux avant bras et vos deux mains ;
- Le retourner sur le dos tout en le maintenant fermement. L’allonger tête basse sur votre avant-bras et votre cuisse ;
- Placer la pulpe de 2 doigts d’une main, au milieu de la poitrine, une largeur de doigt au dessous d’une ligne droite imaginaire réunissant les mamelons du nourrisson (la position des doigts est identique à celle des compressions thoraciques lors de l’arrêt cardiaque du nourrisson) ;
- Effectuer 5 compressions plus lentement et plus profondément que les compressions thoraciques réalisées au cours de la RCP ;
-Après les 5 claques dans le dos et les 5 compressions thoraciques, vérifier que le corps étranger n’est pas dans la bouche ;
- Retirer le corps étranger délicatement, s’il est visible et accessible.

LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT

1. SITUATION

La victime présente un saignement abondant visible par le sauveteur.

2. DÉFINITION

Une perte de sang provient d’une plaie ou d’un orifice naturel.
Quand cette perte de sang est abondante ou prolongée, on parle d’hémorragie.

3. RISQUES

La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse qui menace immédiatement ou à très court terme la vie d’une victime.
Tout saignement nécessite une action de secours immédiate, rapide et efficace.
Pour appuyer sur une plaie, il convient, si possible, de protéger sa main afin d’éviter la transmission de maladies infectieuses

4. SIGNES

On distingue deux cas, lorsqu’une victime présente une perte de sang par une plaie :
- Un saignement dû à une écorchure, éraflure ou abrasion cutanée qui s’arrête spontanément ;
- Un saignement abondant ou hémorragie, qui imbibe de sang un mouchoir de toile ou de papier en quelques secondes et qui ne s’arrête pas spontanément.

5 CONDUITE À TENIR

* Constater l’hémorragie :
- L’hémorragie est le plus souvent évidente ;
- Une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé car elle peut être temporairement masquée par la position de la victime ou un vêtement particulier (manteau, blouson…). Dans ce cas, écarter les vêtements si nécessaire.

* Arrêter l’hémorragie immédiatement en comprimant directement l’endroit qui saigne quel que soit le lieu de la plaie, main protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre, jusqu’à l’arrivée des secours.

* Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empêche l’installation d’une détresse liée à la perte importante de sang ;

* Faire alerter ou à défaut alerter soi-même les secours ;
* Vérifier que l’hémorragie est arrêtée et parler régulièrement à la victime en attendant les secours ;
* Ne pas donner à boire ;
* Protéger la victime contre le froid et/ou les intempéries. Pendant toute la réalisation de cette conduite à tenir, le sauveteur expliquera à la victime ce qui se passe pour la réconforter et rechercher sa coopération.

6. JUSTIFICATION

Cette conduite à tenir permet d’arrêter l’hémorragie, limiter la perte de sang de la victime et éviter l’installation d’une détresse qui peut entraîner le décès d’une victime.

7. TECHNIQUES

Compression de l’endroit qui saigne

Appuyer directement sur l’endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main si possible, en recouvrant sa main d’un sac plastique ou en interposant un linge plié . Le sauveteur peut se faire aider par un témoin ou la victime pour réaliser cette compression

Cette technique est facile et rapide et suffit pour arrêter le saignement en comprimant les vaisseaux qui saignent.

Si le sauveteur doit se libérer, il remplacera la compression manuelle par un tampon de tissu ou de papier (mouchoir plié, par exemple), maintenu en place par un lien large.

La mise en place de ce tampon relais doit observer les principes suivants :
- Le tissu mis à la place doit être propre et recouvrir complètement la plaie qui saigne ;
- La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit être la plus rapide possible ;
- Le lien large doit recouvrir complètement le tampon et être assez long pour faire au moins 2 tours ;
- Le lien doit être suffisamment serré, pour garder une pression suffisante sur l’endroit qui saigne et éviter que le saignement reprenne.

Si le tampon relais n’arrête pas totalement l’hémorragie, il sera complété par la pose d’un deuxième tampon par-dessus le premier pour augmenter la compression En cas d’échec, reprendre la compression manuelle.

Certaines localisations ne permettent pas de fixer le tampon avec un lien large (cou, thorax et abdomen). Dans ce cas, la compression manuelle doit être maintenue.

Dans tous les cas, la compression de la plaie qui saigne doit être maintenue jusqu’à l’arrivée des secours, si nécessaire en recherchant la coopération d’une autre personne ou de la victime.

NB: Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie même minime des mains du sauveteur. Dans ce cas, il convient :

De se protéger par le port de gants ou en interposant un morceau de plastique, au mieux en glissant sa main dans un sac imperméable ;
-De toujours se laver les mains, les désinfecter (eau de javel, dakin…) et retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible après que l’action de secours soit terminée ;
-Éviter de porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux ou de manger avant de s’être lavé les mains.

En cas d’inquiétude, à la suite d’un contact avec le sang d’une victime, le sauveteur doit consulter un service d’urgence.

Compression locale (manuelle ou tampon relais) : points clés

- La compression doit recouvrir la totalité de la plaie ;
- La compression doit être suffisante pour arrêter le saignement ;
- La compression doit être permanente.

8 La victime présente une plaie qui saigne avec corps étranger

La présence du corps étranger contre indique la compression locale. Il faut donc alerter immédiatement le SAMU – Centre 15 et appliquer les consignes données dans l’attente de l’arrivée des secours.
Il ne faut en aucun cas enlever le corps étranger, car il diminue le saignement et son retrait pourrait aggraver la lésion.


LA VICTIME EST INCONSCIENTE

2. SITUATION

La victime ne répond pas aux questions, ne réagit pas mais respire. C’est une urgence.

3. DÉFINITION

La victime ne répond pas aux questions, reste immobile mais respire. Les causes des troubles de la conscience sont multiples :
- Traumatiques ; -
- Médicales ;
- Toxiques.

4. RISQUES

Une personne inconsciente, laissée sur le dos, est toujours exposée à des difficultés respiratoires, du fait de :
- L’obstruction des voies aériennes par la chute de la langue en arrière ;
- L’encombrement des voies aériennes, par l’écoulement dans les voies respiratoires et les poumons, des liquides présents dans la gorge (salive, sang, liquide gastrique) entraînant de graves dommages aux poumons. Cette situation peut évoluer vers l’arrêt respiratoire et circulatoire en l’absence d’intervention, alors qu’elle peut, soit ne pas s’aggraver, soit régresser si les gestes de premiers secours adaptés sont faits dans l’attente des secours médicalisés. La respiration

Il est donc nécessaire en priorité d’assurer la liberté des voies aériennes.

5. CONDUITE À TENIR

La victime est le plus souvent étendue sur le dos.

5 Réaliser la protection

La prévention du sur accident est un préalable obligatoire à toute action de secours. La protection étant réalisée, le sauveteur, la victime et les tiers sont en sécurité.

5 Rechercher toute détresse évidente qui peut menacer la vie de la victime à court terme

-S’assurer qu’il n’y a pas de saignement visible et important

5 Apprécier l’état de conscience

_ Poser une question simple, par exemple :
- « Comment ça va ? » ;
- « Vous m’entendez ? ».
_ Prendre sa main et lui demander :
- « Serrez-moi la main » ;
- « Ouvrez les yeux »

La victime ne répond pas ou ne réagit pas : elle est inconsciente.


5 Assurer IMMÉDIATEMENT la liberté des voies aériennes

-Desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui peut gêner la respiration (boucle de ceinture, bouton du pantalon, cravate et col) ;
-Basculer doucement la tête de la victime en arrière et élever le menton :
- Placer la paume d'une main sur le front pour appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière ;
- Placer 2 ou 3 doigts de l’autre main juste sous la pointe du menton, en prenant appui sur l’os et non dans la partie molle du menton, pour l’élever et le faire avancer.
On peut éventuellement s’aider du pouce pour saisir le menton
La bascule de la tête en arrière et l’élévation du menton entraînent la langue qui se décolle du fond de la gorge et permet le passage de l’air.

Liberté des voies aériennes :
points clés Pour assurer la liberté des voies aériennes :
- Le menton doit être tiré vers l’avant ;
- La tête doit être basculée prudemment en arrière et maintenue dans cette position

5 Apprécier la respiration

- Se pencher sur la victime, l’oreille et la joue du sauveteur au-dessus de sa bouche et de son nez, tout en gardant le menton élevé.
- Avec la joue :
le flux d’air expiré par le nez et la bouche ;
- Avec l’oreille : les bruits normaux ou anormaux de la respiration (sifflement, ronflement, gargouillement) ;
- Avec les yeux : le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine. Cette recherche dure 10 secondes au plus.
La poitrine se soulève, d’éventuels bruits et le souffle de la victime sont perçus, la victime respire.
: Basculer la tête en arrière, élever le menton

5 Placer la victime en position latérale de sécurité (PLS)

La victime doit être placée sur le côté par le sauveteur . La position dans laquelle se trouve la victime après sa mise sur le côté doit respecter les principes suivants :
- Le retournement de la victime sur le côté doit limiter au maximum les mouvements de la colonne cervicale ;
- La victime se trouve dans une position la plus latérale possible pour éviter la chute de la langue en arrière et permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur ;
- La position est stable ;
- Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires est évitée ;
- La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes sont possibles.
Le danger de détresse respiratoire prime sur l’éventualité de l’aggravation d’une lésion traumatique lors de la mise en PLS

5 Contrôler la respiration de la victime en attendant l’arrivée des secours

-Le sauveteur surveille la respiration toutes les minutes. Il regarde le ventre et la poitrine se soulever, écoute d’éventuels sons provoqués par sa respiration ou essaie, avec le plat de sa main, de sentir le soulèvement du thorax. Si l’état de la victime s’aggrave et que la respiration s’arrête, le sauveteur doit replacer rapidement la victime sur le dos et pratiquer les gestes qui s’imposent ;
- Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.

7. TECHNIQUES

7 La position latérale de sécurité

Préparer le retournement de la victime

- S’assurer que ses membres inférieurs sont allongés côte à côte. Si ce n’est pas le cas, les rapprocher délicatement l’un de l’autre, dans l’axe du corps de la victime.
-Placer le bras de la victime le plus proche du côté du sauveteur, à angle droit de son corps et plier ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut

L’alignement des jambes et la position du membre supérieur anticipent la position finale.
- Se placer à genoux ou en trépied à côté de la victime.
- D’une main, saisir le bras opposé de la victime et placer le dos de sa main contre son oreille, côté sauveteur.
- Maintenir la main de la victime pressée contre son oreille, paume contre paume . Lors du retournement, le maintien de la main de la victime contre son oreille permet d’accompagner le mouvement de la tête et de diminuer la flexion de la colonne cervicale qui pourrait aggraver un traumatisme éventuel.

- Avec l’autre main, attraper la jambe opposée, juste derrière le genou, la relever tout en gardant le pied au sol. La saisie de la jambe de la victime au niveau du genou permet de l’utiliser comme « bras de levier » pour le retournement et permet à un sauveteur, de retourner celle-ci, quelle que soit sa force physique .
-Se placer assez loin de la victime au niveau du thorax pour pouvoir la tourner sur le côté sans avoir à se reculer

retourner la victime

- Tirer sur la jambe afin de faire pivoter la victime vers le sauveteur jusqu'à ce que le genou touche le sol.
Le mouvement de retournement doit être fait sans brusquerie et en un seul temps. Le maintien de la main sous la joue de la victime permet de respecter l’axe de la colonne cervicale.
Si les épaules ne tournent pas complètement, le sauveteur peut :
- Coincer le genou de la victime avec son propre genou, pour éviter que le corps de la victime ne retombe en arrière sur le sol ;
- Puis, saisir l’épaule de la victime avec la main qui tenait le genou pour achever la rotation.
-Dégager doucement la main du sauveteur qui est sous la tête de la victime, en maintenant son coude avec la main qui tenait le genou pour ne pas entraîner la main de la victime et éviter toute mobilisation de sa tête . Veiller en retirant votre main à préserver la bascule de la tête en arrière.

7 Stabiliser la victime

- Ajuster la jambe située au-dessus de telle sorte que la hanche et le genou soient à angle droit

La position de la jambe du dessus de la victime permet de stabiliser la PLS.
Ouvrir la bouche avec le pouce et l’index d’une main sans mobiliser la tête, afin de permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur. En position sur le côté, les voies aériennes et les mouvements de la respiration doivent pouvoir être contrôlés.


La mise en position latérale de sécurité pourrait aggraver une éventuelle lésion nerveuse chez le traumatisé de la colonne vertébrale, en particulier cervicale. Cependant, le risque d’obstruction des voies aériennes pouvant entraîner un arrêt de la respiration, justifie la mise sur le coté.

Position latérale de sécurité : points clés
La mise en PLS d’une victime doit respecter les principes suivants : - Le retournement de la victime sur le côté limite au maximum les mouvements de la colonne cervicale ;
- Une fois sur le côté, la victime se trouve dans une position la plus latérale possible, tête basculée en arrière pour éviter la chute de la langue et permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur ;
- La position est stable ;
- Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires est évitée ;
- La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes sont possibles.


LA VICTIME NE RESPIRE PAS

1. SITUATION

La victime est inconsciente et ne présente pas de mouvement respiratoire

3. DÉFINITION

La victime ne parle pas, elle ne réagit pas à un ordre simple, aucun mouvement de la poitrine ou de l’abdomen n’est visible et aucun bruit ou souffle n’est perçu (absence de signes de vie). Le plus souvent l’arrêt cardiaque survient en premier et est associé à un arrêt concomitant de la respiration. Cet arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur comme l’infarctus du myocarde. Dans près de 50% des cas, cet arrêt cardiaque, soudain à l’extérieur de l’hôpital, est lié à une anomalie du fonctionnement électrique du cœur (fibrillation ventriculaire). L’arrêt de la respiration, avec perte de conscience, peut précéder l’arrêt cardiaque et être lié :
-A l’évolution d’une obstruction grave des voies aériennes dont les manœuvres de désobstruction n’ont pas été réalisées ou l’ont été sans succès ;
-A une intoxication ;
- A un traumatisme, ou un accident dû à l’eau (noyade) ou à l’électricité. Dans ces cas, l’arrêt cardiaque est secondaire au manque d’oxygène.

4. RISQUES

La vie d’une victime en arrêt respiratoire ou circulatoire est menacée à très brève échéance : un apport d’oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur de la victime pour assurer sa survie. Au cours d’un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau consécutives au manque d’oxygène surviennent dès la première minute
L’apport d’oxygène au cerveau et au cœur est réalisé par le rétablissement d’une circulation sanguine artificielle grâce à la réanimation cardio-pulmonaire. Si aucun geste de premiers secours n’est réalisé, la victime décèdera par manque d’oxygène.


6. RÉANIMATION CARDIO-PULMONAIRE DE L’ADULTE

6 Conduite à tenir

Une personne s’effondre devant le sauveteur ou elle est retrouvée inerte, allongée sur le sol.

1- Réaliser la protection

La prévention du sur accident est un préalable obligatoire à toute action de secours. S’assurer qu’aucun risque ne menace le sauveteur et les autres témoins. Si tel est le cas, tenter d’écarter la victime du danger en toute sécurité. Le sauveteur, la victime et les tiers sont en sécurité.

2- Apprécier l’état de conscience

La victime est inconsciente : elle ne répond pas à une question simple et ne réagit pas, quand on lui demande de serrer la mai

5- Assurer IMMÉDIATEMENT la liberté des voies aériennes :

- Desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui peut gêner la respiration.
- Basculer doucement la tête de la victime en arrière et élever le menton

6- Apprécier la respiration tout en gardant le menton élevé pendant 10 secondes au plus

. La victime ne respire pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu. Ni le ventre, ni la poitrine de la victime ne se soulèvent pendant les 10 secondes que dure cette recherche.

8- Pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire en associant des compressions thoraciques et une ventilation artificielle tant que le DAE n’est pas disponible


- S’assurer que la victime est allongée sur un plan dur.
- Réaliser 30 compressions thoraciques au milieu du thorax (voir techniques des compressions thoraciques).
- Après les compressions thoraciques, replacer la tête de la victime en arrière, élever le menton et réaliser 2 insufflations . Replacer sans délai les mains au milieu du thorax et réaliser une nouvelle série de compressions thoraciques. Continuer ainsi en alternant 30 compressions avec 2 insufflations. Le passage de l’insufflation aux compressions et des compressions aux insufflations doit être effectué aussi rapidement que possible, sous peine de diminuer l’efficacité de la RCP

La fréquence instantanée des compressions thoraciques doit être de 100 fois par minute. Si le sauveteur ne peut pas effectuer des insufflations : en cas de répulsion, de vomissements, d’absence de protection buccale, il réalise des compressions thoraciques seules et fait alerter. Cette action est poursuivie jusqu’à l’arrivée du DAE ou des secours.

- Poursuivre la réanimation Poursuivre la réanimation entreprise jusqu’ :
- A la mise en œuvre d’un DAE
- Au relais par les services de secours,
- A la reprise d’une respiration normale par la victime.

6 Techniques des compressions thoraciques

La victime est installée en position horizontale, sur le dos et sur un plan dur (sol)

-Se placer à genoux auprès de la victime.
- Dans la mesure du possible, dénuder la poitrine de la victime

- Placer le talon d'une main au centre de la poitrine ; L’appui sur le thorax doit se faire sur le sternum, strictement sur la ligne médiane, jamais sur les côtes.
- Placer l’autre main au-dessus de la première, en entrecroisant les doigts des deux mains. On peut aussi placer la seconde main à plat sur la première, mais en veillant à bien relever les doigts sans les laisser au contact du thorax.

- Réaliser les compressions sternales de 4 à 5 cm, en restant bien vertical, pendant toute la manœuvre , si besoin en écartant le bras de la victime. Tout balancement d’avant en arrière du tronc du sauveteur doit être proscrit, les coudes ne doivent pas être fléchis, les bras sont bien tendus.
La durée de compression doit être égale à celle du relâchement de la pression sur le thorax (rapport 50/50).
Le thorax doit reprendre sa dimension initiale après chaque compression qui doit impérativement être relâchée complètement (le talon de la main qui comprime se décolle très légèrement du thorax) pour que l’efficacité des compressions thoraciques soit maximale, afin de permettre au cœur de bien se remplir de sang.

Compressions thoraciques : points clés

Pour être efficace, la technique des compressions thoraciques doit respecter les points clés suivants :
- S’assurer que la victime est allongée sur le dos et sur un plan dur pour comprimer efficacement le thorax de la victime entre le sternum et la colonne vertébrale - Comprimer verticalement, de 4 à 5 cm, le sternum pour rendre efficace les compressions et limiter le risque de fractures de côtes ;
- Relâcher complètement le thorax entre les compressions pour permettre au cœur de bien se remplir ;
- Effectuer des compressions à une fréquence de 100 fois par minute.

6 Techniques de ventilation artificielle

Les techniques de ventilation artificielle sont le bouche-à-bouche et le bouche-à-nez. Elles sont d’efficacité équivalente.
Ces méthodes orales permettent d’insuffler directement à la victime l’air expiré par le sauveteur.
Cet air contient suffisamment d’oxygène pour rendre ces techniques efficaces.
La méthode choisie ne sera efficace que si les voies aériennes de la victime sont et restent libres.
Il faut donc pratiquer la ventilation artificielle posément et régulièrement, en ménageant ses forces.

6 Le bouche-à-bouche

-S’agenouiller à côté de la victime, près de son visage.
- Avec la main placée sur le front de la victime et tout en maintenant la tête en arrière,obstruer le nez en le pinçant entre le pouce et l’index pour empêcher toute fuite d’air par le nez

- Avec la main placée sous le menton de la victime, ouvrir légèrement sa bouche tout en maintenant son menton soulevé, en utilisant « la pince » constituée du pouce (placé sur le menton) et des deux autres doigts (placés immédiatement sous sa pointe).

- Après avoir inspiré sans excès, appliquer la bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime en appuyant fermement pour éviter toute fuite

- Insuffler progressivement jusqu'à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever. La durée de l’insufflation est de 1 seconde environ.
- Se redresser légèrement, reprendre son souffle tout en regardant la poitrine de la victime s’affaisser ; l’expiration de la victime est passive

6 Le bouche-à-nez

Il est particulièrement indiqué si la bouche de la victime est traumatisée, ne peut pas être ouverte ou si le sauveteur a du mal à obtenir une étanchéité correcte lors du bouche à bouche. Le bouche-à-nez et/ou certains dispositifs qui s’interposent entre la bouche du sauveteur et le visage de la victime peuvent être utilisés pour vaincre la répulsion qui pourrait conduire à l’abstention de la ventilation artificielle.

- S’agenouiller à côté de la victime, près de son visage.
- Avec la main placée sur le front, maintenir la tête basculée en arrière.
- Avec l’autre main, soulever le menton sans appuyer sur la gorge et tenir la bouche de la victime fermée, le pouce appliquant la lèvre inférieure contre la lèvre supérieure pour éviter les fuites.

- Appliquer la bouche largement ouverte autour du nez de la victime.
- Insuffler progressivement, jusqu'à ce que la poitrine commence à se soulever.
-Se redresser légèrement, reprendre son souffle tout en regardant la poitrine de la victime s’affaisser ; l’expiration de la victime est passive

Ventilation artificielle : points clés
Pour être efficace, les techniques de ventilation artificielle doivent respecter les points clés suivants :
- S’assurer que les voies aériennes de la victime restent libres, pour permettre le passage de l’air durant toute la manœuvre ;
- Insuffler sans fuite dans les voies aériennes de la victime, pour apporter suffisamment d’air aux poumons de la victime ;
- Insuffler lentement et progressivement jusqu’à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever.
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